De façon générale, cette première phase du projet, soutenue par l’appel à projet IF Export 2023, a permis, des deux côtés, une ouverture sur le Monde : celle des participants français se rendant pour la première fois au Sénégal, et celle des participants sénégalais rencontrant leurs pairs, avec qui ils ont eu à vivre à distance la création du spectacle Óró.

La résidence artistique et les activités hors-les-murs ont marqué la toute première rencontre physique des danseurs de France et du Sénégal, et leur échange artistique sur les thématiques explorées dans la pièce : l’ombre, le pouvoir d’action et la projection vers le futur. La résidence a inclus de nombreux temps de rencontre afin que les deux groupes de danseurs puissent échanger, réfléchir et créer ensemble sur ces notions, jusque-là explorées séparément.

- Une résidence de création

- Deux ateliers et d’une restitution à la Maison d’arrêt et de Correction pour Mineurs de Hann Ford B, Dakar (en lien avec le projet « Tawfecc-Danser au-delà de nos Murs », de l’association Maggando)

- Une restitution hors les murs accueillie au Lycée Blaise Diagne de Dakar

- Workshops en danse HipHop ouverts au grand public et aux danseurs professionnels ou en voie de professionalisation

- Participation des danseurs Français au Battle « Stay Cibiir », l’évènement phare de l’Association Maggando, mettant les danses Hiphop à l’honneur autour d’une compétition engageant la participation du public

Leur échange artistique sur les thématiques explorées dans la pièce : l’ombre, le pouvoir d’action et la projection vers le futur. La résidence a inclus de nombreux temps de rencontre afin que les deux groupes de danseurs puissent échanger, réfléchir et créer ensemble sur ces notions, jusque-là explorées séparément.

Ainsi, la résidence a permis de nourrir la création Óró de la rencontre entre les danseurs du projet, de créer du vécu commun, et de consolider une unité de groupe. L’expérience de la rencontre concrète a permis une inspiration, des techniques, des sources de motivation partagées par les participants de chacun des deux pays pour nourrir leurs pratiques de la danse tout autant que les partitions chorégraphiques de la pièce.

La Phase #1 du projet a aussi permis d’investir des espaces hors-les-murs à travers les restitutions, et rappelle l’impact que génère, auprès de différents publics, la possibilité de réaliser des interventions artistiques sous des formats hybrides et originaux.